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Une ascension majeure sur un sommet emblématique des Alpes
L’ascension de la Meije par le refuge du Promontoire, suivie de la traversée de ses arêtes jusqu’au Doigt de Dieu, est le rêve de beaucoup d’alpinistes et une consécration pour bon nombre d’entre eux. La Meije est le dernier grand sommet des Alpes à avoir été gravi, après moultes tentatives, le 16 août 1877 par Emmanuel Boileau de Castelnau, le guide du Vénéon Pierre Gaspard et son fils. L’ensemble de la traversée est un itinéraire des plus variés et très aérien. Il demande un sens de l’itinéraire, une bonne gestion de l’encordement et de la protection de la cordée, propose des passages d’escalade subtils et physiques, et une évolution mixte à près de 4 000 mètres d’altitude sur le fil des arêtes en point d’orgue, avec rappels. On profitera pleinement de cette course magnifique lorsque l’on sera suffisamment expérimenté de l’escalade en grosses chaussures de montagne (niveau IV+) et du cramponnage, acclimaté à l’altitude et un jour de beau temps. Depuis plusieurs saisons, la période idéale pour parcourir cette grande course va de mi-juin à fin juillet, mais ce n’est pas une règle absolue. Nous surveillons attentivement les conditions de Reine Meije tout au long de l’année, alors n’hésitez pas à nous consulter si le parcours de son itinéraire historique et de ses arêtes est dans votre ligne de mire…
N.B : possibilité de réaliser la traversée en deux jours avec bivouac au sommet du Grand Pic (nous consulter).
Jour 1
Le point de départ de cette course exceptionnelle est le village de la Grave, où nous prenons le premier tronçon du Téléphérique des Glaciers de la Meije jusqu’à 2400m. Nous rejoignons alors la base de l’arête des Enfetchores que nous remontons pour accéder au glacier de la Meije dans un cadre de toute beauté. Un petit parcours glaciaire nous mène à une rimaye que nous franchissons puis une section rocheuse nous conduit à la Brèche de la Meije (3357m). La descente versant sud s’effectue en désescalade, avec éventuellement un petit rappel pour prendre pied sur le glacier, que nous traversons rapidement jusqu’au refuge du Promontoire, accroché à l’immense muraille rocheuse de la face sud de la Meije.
1300m de dénivelé jusqu’au refuge du Promontoire (3092m) – entre 4 et 5 heures.
Nuit en refuge.
Jour 2
L’escalade commence dès le refuge du Promontoire. La première partie s’effectue de nuit et au lever du jour, nous nous trouvons au pied de la muraille Castelnau. Les passages chargés d’histoire se succèdent, comme la Dalle des Autrichiens, le Pas du Chat et nous atteignons la vire du glacier Carré. Nous remontons le glacier pour parvenir à la brèche au pied de l’arête ouest du Grand Pic. L’escalade est aérienne avec notamment le passage du fameux Cheval Rouge qui nous permet d’atteindre l’arête finale. Le rocher se couche et c’est enfin le sommet du Grand Pic! La vue sur les arêtes qui suivent est tout simplement époustouflante! La traversée de ces arêtes débute par la descente du Grand Pic avec désescalade et rappels pour aboutir à la brèche Zsigmondy. Nous arrivons ensuite aux câbles qui permettent de contourner la première Dent. C’est un passage assez long et physique, où l’altitude se fait sentir. De retour sur les arêtes, les difficultés s’atténuent. Puis nous voilà au fameux Doigt de Dieu (3973 m), miracle d’équilibre, où débute une courte descente qui nous dépose sur le glacier du Tabuchet. Instant toujours magique, le refuge de l’Aigle est en vue. Nous nous arrêtons un moment pour contempler son cadre grandiose. La descente jusqu’à la Romanche est encore longue mais qu’importe, une course exceptionnelle entre ciel et terre vient de s’achever!
900m de dénivelé jusqu’au Grand Pic et 200m le long des arêtes – entre 7 et 10 heures jusqu’au refuge de l’Aigle. Puis 3 heures de descente du refuge à la Grave.
Encadrement par un guide de haute montagne ou un moniteur diplômé d’état
Assurance en Responsabilité Civile Professionnelle
Matériel technique collectif (corde…)
Assurance personnelle en Individuelle Accident
forfait (possibilité de l’acheter au bureau des guides le matin même)
Gourde ou thermos, gateaux, vivres de course
casque
baudrier
Une paire de chaussures de montagne cramponnables
Piolet classique. Crampons avec anti-bottes réglés à vos chaussures
sac à dos (environ 35l)
Papiers d’identité, contrat d’assurance, éventuellement carte Club Alpin
Pique nique pour les activités sur la journée
Frais d’hébergement des clients et du guide
Drap-sac et affaires de toilette au minima (pas de douche en refuge)
Frais de repas des clients et du guide
Petite pharmacie adaptée à vos besoins personnels et contenant notamment de l’Elastoplaste et des Compeed pour d’éventuelles ampoules
Tenue adaptée à l’activité et à la météo
Une pratique régulière et variée de l’alpinisme vous permet d’envisager des parcours techniques et soutenus : les plus belles aventures sont à votre portée et nous sommes là pour vivre avec vous des moments intenses et magiques.
Être en très bonne forme physique. Pratiquer fréquemment un sport d’endurance de type : marche, vélo, course, natation, …. Envisager sereinement une ou plusieurs longues journées sportives, muni d’un sac à dos d’une dizaine de kg.